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Cabo Verde

Le 29/12/2016 par 16°N 22°W : Nous voilà dans un nouveau monde : l'afrique, le desert de sable au milieu des vagues, nous voilà au cap vert ! Il s'est passé bien des choses depuis, je vais tenter de vous en faire un récit sympathique par paragraphes thématiques. - Vadrouille aux Canaries : Après notre séjour de rêve à la Gomera, nous avons pris la route de Tenerife, à la découverte de l'ile la plus haute des canaries. Au réveil, nous découvrons notre nouvel abri : il s'agit en fait d'une dune déserte réservée au Kite surf. Hop ni une ni deux nous voilà sur les flots à faire les beaux. Nous n'attendons que 4 jours sur cette ile : le béton est ici roi, et le tourisme étouffant : vaille que vaille, 35 milles plus loin nous retrouvons notre abri favori au mouillage de punta Oroja de la Gomera. La plus belle des découvertes de l'archipel fut notre dernière : El Hierro, l'ile autonome en électricité naturelle ( une première mondiale ). A première vue il s'agit d'une ile tapissée de coulées de lave, de roches rouillées, de cactus. Mais pour qui s'y penche, on découvre dans les hauteurs de El Pinar ( veridique ) une pinède et de l'herbe verte bien douce. Les plongées y sont incomparables, les mérous viennent saluer les curieux, les barracudas, les poulpes, les seiches sont en nombres.

- Nav' vers le Cap Vert : Le 18 décembre larguons les amarres pour le sud, le vent est bien présent et le bateau fonce dès la sortie du port sous voilure réduite. 130, 110, 120, puis 170 milles par jour ! C'est une traversée culinaire, tartes, gateaux, pancakes sont quotidiens. Le 20, c'est l'anniversaire de Swann et la traversée du tropique du Cancer : champagne ! Les nuits sont calmes, et les quarts tranquiles : " GV en tête, Game boy in the pocket, Ris pris, tu peux jouer toute la nuit !" Et soudain "Je me suis pris quelque chose, qui m'a lancé un truc ?", il s'agissait d'un poisson volant qui a atterri dans le cockpit. Nous voila sous les tropiques ! Après 125 heures de nav', nous y voilà, la cap vert apparait, cailloux désert au vent, la découverte va commencer ...

- Vadrouille au Cap vert : Avant notre arrivée à Sal nous avions des mauvais échos de cette étape sur Radio ponton. Une fois de plus il vaut mieux se faire son avis soi même : l’accueil y est bien chaleureux ! Certes l'ile est sale, plate et désertique mais les habitants sont vraiment sympas, matchs de football, soirées dans les bars locaux, baby foot, etc. Bref, on se sent vite comme chez nous. On y passera un noël très sympa bien que loin de nos familles. Après une semaine nous partons pour Boa vista pour découvrir une ile que les guides annoncent moins touristique. Petite nav' détendue avec échange d'équipage entre Dremmwel et Mintaka. Les 24 premières heures sont cool : plongées, ile déserte. Au matin du 2eme jour notre mouillage idyllique est devenu un spot de surf. Je sors la tête du hublot et découvre notre voisin anglais en train de surfer sur son short board. Ça déferle, le bateau tire sur son ancre, il menace de filer sur la vague droit vers les autres voiliers amarrés proche. D'ailleurs tout le monde vient de sortir et nombreux sont ceux qui ont déjà remonté l'ancre. Après quelques instants d'aventure hauts en Adrénaline pour retrouver l'équipe à terre nous partons voile haute vers l'ouest, cap sur Sao Nicolau. Tarrafal est une belle plage de sable noir. C'est aussi la seconde ville de l'ile. Il y a au moins 3 rues, c'est dire. On y fera nouvel an, feux de détresse en guise de feux d'artifice, musique locale et danse. Sao Nicolau est un petit coin de paradis pour les locaux : Eau de source, cultures d'agrumes, céréales en font une ile agréable à vivre. Il y a de belles randos dans les montagnes, où on découvre des villages isolés où les enfants curieux semblent heureux. Prochaine étape : une belle plage, une montagne ? Le Cap vert est vraiment un spot de rêve pour la voile.

​​ - Rencontres : Au port de la restinga nous avons fait une drôle de retrouvaille : le RUZE basé à la trinité avec qui nous avions fait du marché via le bon coin. Retrouver des bretons c'est courant, mais là le courant passe bien. Apéro, échange d'astuces et de matériel, c'est top. On les retrouve avec joie à Sal au cap vert puis à Tarrafal de Sao Nicolau. A El Hierro également, rencontrons SAILING FOR CHANGE ( allez voir leur site ), 4 copains qui font le tour du monde version cool : Zéro déchet, poules à bord, pas de matériel polluant etc ... Bien sympa, on les retrouve à Sal au Cap vert pour quelques jours. Passons Noel avec eux, et partageons des matchs de foot animés avec les gars du coin. Les locaux, la liste serait longue, tellement les Cap verdiens sont accueillants. Pêcheurs locaux, gamins pieds nus sont tous chaleureux et généreux. David, champion de foot et pêcheur local nous prend sous son aile et nous fait visiter son ile et nous organise des parties de foot mémorables. Sandro nous fait découvrir les meilleurs caipirinha, Les enfants nombreux timides nous suivent partout le pouce levé en signe d'amitié. Les MINTAKA qui font partie de la famille désormais, nous les retrouvons à la Gomera puis au cap vert.

​​​ - Coté Bricolage : Depuis notre départ notre feu de tête de mât ne brillait plus ... Après moultes escalades de mât, changement des câbles électriques, de la LED, soudure en tout sens, nous avons désormais la plus haute de toute les lumières dans le ciel ! Nous avons constaté progressivement une fuite de gasoil dans les fonds : quelques litres par jour, ça commence à faire ! Armé de sika et d'epoxy nous bataillons et remettons les joints du réservoir dans le droit chemin.

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