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St Martin - Samana, ou les tribulations de deux terriens en croisière, épisode III

où l'équipage de l'entrepont découvre les congés.

ça y est, nous sommes aux îles vierges, étape importante de notre croisière;

première impression, ce sont, comme à st martin, des îles sèches, c'est à dire avec une végétation de type Méditerranéen, arbustes, ronces, taillis, pas d'herbe, mais des cactus de toutes sortes; pas de rivières ou ruisseau mais de l'eau douce produite par dessalinisation.

à part ça, des anses, criques, plages et autres baies à ne plus que savoir en faire; il s'avère que notre mouillage est aussi celui d'un petit hydravion privé, excusez du peu !

l'eau, bleu turquoise, est tellement transparente que l'on voit les tortues et raies mantas se deplacer sur les fonds.

nous étions dimanche,, et nos responsable, afin de fêter ce jour béni décidèrent de nous donner quartier libre dès que nous en aurions terminé avec les quelques menues tâches secondaires et résiduelles nous incombant naturellement le jour du seigneur: corvée d'eau, lavage du pont, lavage des draps, lavage et séchage des vêtements des officiers, repas dominical du carré...

lorsque ce fut terminé, il nous restait une grande heure avant le coucher du soleil, pour aller visiter le site remarquable des "baths", immense amoncellement de blocs de protogyne baignant dans l'eau et à l'intérieur duquel, autour duquel la mer rentre, bat, se précipite ;

du bonheur pour visiter, marcher, se baigner...

nous pûmes nous y rendre, à la nage, car l'annexe n'était pas destinée au petit personnel. néanmoins capitaine swann nous donna un billet de 50 dinars "à dépenser comme nous le voulions";

lorsque nous lui expliquâmes

que la monnaie était la livre ou le dollar, il nous répondit patiemment que peu importait​, que ce n'était pas une question de devise qui devait nous bloquer, et que sa devise à lui, justement, c'était "lorsqu'on veut, on peut".

très gentiment, il nous donna alors notre congé, jusqu'à la nuit tombante, mais pas plus, " le pays reste dangereux";

en y réfléchissant bien, peu de monde ne se soucia jamais à ce point de notre sécurité !

nous rentrâmes donc après avoir vu en courant ce fameux site, essoufflés et heureux, mais nous dûmes rendre les 50 dinars quand-même​.

le lendemain, nous levâmes l'ancre et partîmes pour notre dernière étape, direction samaná, République Dominicaine

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